Derrière chaque entreprise artisanale se trouve un visage, une idée et parfois un long chemin. Alors qui se cache derrière Cœur Mandarine? Comment la marque a-t-elle vu le jour et pourquoi ? Que signifie « Cœur Mandarine? Quel est son parcours, ses valeurs, son leitmotiv?
Voici l’histoire de Cœur Mandarine:
Petite, j’étais très attirée par le domaine artistique mais j’étais également incroyablement maladroite. On se moquait gentiment de moi, je me laissais prendre au jeu et m’amusait de ce mot qui me définissait alors.
Mais c’était un fait: j’aimais le dessin, la peinture, les jolies choses faites à la main.
Ce n’est que plus tard, après avoir mis ces fausses croyances de côté, après avoir pris confiance en moi et en l’importance de mon attrait pour le travail créatif dans mon équilibre personnel, que j’ai commencé à prendre une certaine revanche.
J’ai appris à décoder le manuel d’utilisation de mes dix doigts et, années après années, je me suis lancée dans des domaines très variés.
C’était parti pour un long tour de montagnes russes !
Étant très gourmande, j’ai d’abord expérimenté la pâtisserie. J’ai beaucoup appris en autodidacte d’abord, mon but étant surtout de faire plaisir à mon entourage. Ayant atteint avec beaucoup d’enthousiasme un niveau suffisant pour pouvoir en vivre, j’ai ensuite travaillé à temps plein dans ce domaine, en consacrant mon temps libre à d’autres activités de création, pour peaufiner la maîtrise de ces outils formidables que sont mes mains.
De la même manière que l’obsession des jolis gâteaux et des viennoiseries bien dorées me poussait à saccager ma cuisine régulièrement pour tenter de mettre au point la recette parfaite, les jolis tissus se sont mis à murmurer à mon oreille: « Transforme-moi, fais ce que tu veux de moi! ». Je me suis donc mise à en faire ce que je voulais: des bijoux!
J’ai trouvé mon style en utilisant des tissus très colorés égayés de pierres naturelles. Mais mes copines recevaient tout le temps les mêmes cadeaux et je commençais à ressembler à un sapin de Noël avec tous ces bijoux à porter! Je recevais aussi de plus en plus de commandes pour des « amis d’amis ». Visiblement, ça plaisait.
Les encouragements aidant, j’ai alors décidé de créer une auto-entreprise de bijoux, nommée « Les Mains Mandarine ».
Je me souviens encore du pur moment de joie lorsque, après de longues semaines de recherches, ce nom est venu à moi, un matin parfait de printemps lorsque je promenais ma chienne dans un bois bucolique.
« Les Mains Mandarine »…
C’était parfait, j’y retrouvais à la fois ma fascination pour nos mains, qui nous permettent de faire tant de choses, et l’élan de créativité, de joie, et d’énergie que symbolise la couleur orange.
« Les Mains Mandarine » a donc vu le jour et a été une étape importante dans le parcours qui m’amène à écrire ces mots aujourd’hui.Je me suis éclatée dans cette entreprise, et j’ai continué à explorer, évoluant, m’amusant !
J’ai succombé à la couture en parallèle des bijoux, pour exploiter les tissus d’une manière différente. Je cousais beaucoup, pour moi, pour mes proches, en donnant toujours beaucoup d’importance aux belles matières, aux matières de qualité.
Je voulais faire du « beau » mais aussi du « meilleur », en cherchant les étoffes les plus « sûres » pour ceux qui les portent, et aussi pour ceux qui les produisent.
L’industrie textile est la deuxième plus polluante au monde (lire l’article). A partir du moment où j’en ai pris conscience, je me suis attachée à comprendre pourquoi, et à participer à une logique de production et de consommation alternative. Ma créativité avait trouvé un support, un catalyseur.
Déterminée, je me suis alors investie dans mon apprentissage, couture après couture, lecture après lecture. Ce n’était pas à proprement parler une passion, mais plutôt un mode de fonctionnement, et je me dirigeais de plus en plus volontairement vers le métier que j’exerce aujourd’hui.
Plus j’avançais et plus je m’éloignais de la fameuse « dissonance cognitive » qui nous pousse au burn-out, à la dépression et autres « maux du siècle ».
Durant cet apprentissage, j’ai découvert deux éléments essentiels à toute activité créative et manuelle, et à toute envie d’entreprendre: le travail et la patience. Le parcours peut parfois ressembler à un véritable parcours du combattant, mais la patience dans le travail (et parfois une petite dose d’inconscience et d’obstination) mène à une idée claire et à des choix solides.
À l’heure de ces lignes, j’ai la chance d’éprouver, même si tout reste à construire, un doux sentiment d’aboutissement.
Cœur Mandarine est une entreprise créative mûrement réfléchie et qui me ressemble.
À travers elle, j’ai compris que la créativité n’était pas seulement une histoire de mains, elle est surtout une histoire de cœur.
L’Histoire très personnelle de Cœur Mandarine
Voici l’histoire de Cœur Mandarine:
Petite, j’étais très attirée par le domaine artistique mais j’étais également incroyablement maladroite. On se moquait gentiment de moi, je me laissais prendre au jeu et m’amusait de ce mot qui me définissait alors.
Mais c’était un fait: j’aimais le dessin, la peinture, les jolies choses faites à la main.
Ce n’est que plus tard, après avoir mis ces fausses croyances de côté, après avoir pris confiance en moi et en l’importance de mon attrait pour le travail créatif dans mon équilibre personnel, que j’ai commencé à prendre une certaine revanche.
J’ai appris à décoder le manuel d’utilisation de mes dix doigts et, années après années, je me suis lancée dans des domaines très variés.
C’était parti pour un long tour de montagnes russes !
Étant très gourmande, j’ai d’abord expérimenté la pâtisserie. J’ai beaucoup appris en autodidacte d’abord, mon but étant surtout de faire plaisir à mon entourage. Ayant atteint avec beaucoup d’enthousiasme un niveau suffisant pour pouvoir en vivre, j’ai ensuite travaillé à temps plein dans ce domaine, en consacrant mon temps libre à d’autres activités de création, pour peaufiner la maîtrise de ces outils formidables que sont mes mains.
De la même manière que l’obsession des jolis gâteaux et des viennoiseries bien dorées me poussait à saccager ma cuisine régulièrement pour tenter de mettre au point la recette parfaite, les jolis tissus se sont mis à murmurer à mon oreille: « Transforme-moi, fais ce que tu veux de moi! ». Je me suis donc mise à en faire ce que je voulais: des bijoux!
J’ai trouvé mon style en utilisant des tissus très colorés égayés de pierres naturelles. Mais mes copines recevaient tout le temps les mêmes cadeaux et je commençais à ressembler à un sapin de Noël avec tous ces bijoux à porter! Je recevais aussi de plus en plus de commandes pour des « amis d’amis ». Visiblement, ça plaisait.
Les encouragements aidant, j’ai alors décidé de créer une auto-entreprise de bijoux, nommée « Les Mains Mandarine ».
Je me souviens encore du pur moment de joie lorsque, après de longues semaines de recherches, ce nom est venu à moi, un matin parfait de printemps lorsque je promenais ma chienne dans un bois bucolique.
« Les Mains Mandarine »…
C’était parfait, j’y retrouvais à la fois ma fascination pour nos mains, qui nous permettent de faire tant de choses, et l’élan de créativité, de joie, et d’énergie que symbolise la couleur orange.
« Les Mains Mandarine » a donc vu le jour et a été une étape importante dans le parcours qui m’amène à écrire ces mots aujourd’hui.Je me suis éclatée dans cette entreprise, et j’ai continué à explorer, évoluant, m’amusant !
J’ai succombé à la couture en parallèle des bijoux, pour exploiter les tissus d’une manière différente. Je cousais beaucoup, pour moi, pour mes proches, en donnant toujours beaucoup d’importance aux belles matières, aux matières de qualité.
Je voulais faire du « beau » mais aussi du « meilleur », en cherchant les étoffes les plus « sûres » pour ceux qui les portent, et aussi pour ceux qui les produisent.
L’industrie textile est la deuxième plus polluante au monde (lire l’article). A partir du moment où j’en ai pris conscience, je me suis attachée à comprendre pourquoi, et à participer à une logique de production et de consommation alternative. Ma créativité avait trouvé un support, un catalyseur.
Déterminée, je me suis alors investie dans mon apprentissage, couture après couture, lecture après lecture. Ce n’était pas à proprement parler une passion, mais plutôt un mode de fonctionnement, et je me dirigeais de plus en plus volontairement vers le métier que j’exerce aujourd’hui.
Plus j’avançais et plus je m’éloignais de la fameuse « dissonance cognitive » qui nous pousse au burn-out, à la dépression et autres « maux du siècle ».
Durant cet apprentissage, j’ai découvert deux éléments essentiels à toute activité créative et manuelle, et à toute envie d’entreprendre: le travail et la patience. Le parcours peut parfois ressembler à un véritable parcours du combattant, mais la patience dans le travail (et parfois une petite dose d’inconscience et d’obstination) mène à une idée claire et à des choix solides.
À l’heure de ces lignes, j’ai la chance d’éprouver, même si tout reste à construire, un doux sentiment d’aboutissement.
Cœur Mandarine est une entreprise créative mûrement réfléchie et qui me ressemble.
À travers elle, j’ai compris que la créativité n’était pas seulement une histoire de mains, elle est surtout une histoire de cœur.
Leyla Isik
One reply to “L’Histoire très personnelle de Cœur Mandarine”
Isik Saadettin
Encore félicitations ma chérie 🎉